Bonjour, chers lecteurs, je m’appelle Hannah, mon pronom privilégié est « elle », et je suis l’auteure de cet article. Je souhaite vous informer que je suis une femme autochtone qui passe pour blanche et qui éprouve des symptômes liés au syndrome prémenstruel (SPM) à tous les cycles menstruels. Bien que je ressente des symptômes de SPM, je suis consciente que ces expériences n’englobent pas toute la gamme des expériences vécues par d’autres et ainsi, grâce à la recherche, j’aimerais inclure le plus grand nombre possible d’expériences vécues. En tant que chercheuse et être humain, je suis déterminée à parfaire mes connaissances et suis ouverte à tout commentaire portant sur des perspectives que je pourrais avoir omises ou des torts que j’aurais pu causer. Par une approche de communication latérale, j’espère mettre à profit le fait que j’ai pu avoir accès à une éducation postsecondaire pour partager et faire évoluer les connaissances sur des questions liées à la santé des femmes. Je nourris un intérêt personnel envers les questions qui touchent le SPM, et les objectifs que je me suis fixés dans le cadre de ce travail consistent à parler des changements hormonaux associés au SPM et à valoriser une meilleure conscience de son corps et une meilleure connexion avec son corps. J’espère finalement pouvoir réduire les stéréotypes négatifs et les mythes qu’on laisse planer aux personnes menstruées dès leur jeune âge et qui peuvent mener à du mépris envers son propre corps ainsi qu’à de la confusion.
Les personnes menstruées sont les personnes qui, quel que soit leur genre, ont des menstruations/règles. Pour parler plus clairement, le fait d’avoir des règles ne signifie pas qu’une personne est une femme, et le fait d’être une femme ne signifie pas que la personne a ses règles (ou qu’elle ovule). Toutes les personnes menstruées peuvent éprouver un syndrome prémenstruel (SPM).
Nous allons traiter des questions qui touchent le SPM dans cette FAQ. Nous traiterons de ce qui suit :
Qu’est-ce que le SPM?
Le SPM est une affection cyclique, dont les symptômes surviennent pendant la phase lutéale (après l’ovulation) et cessent durant les deux premiers jours après les règles. Le schéma cyclique des symptômes constitue ce qui définit le syndrome prémenstruel et exclut différents diagnostics de santé mentale ou physique. Au cours de leur vie, 90 à 95 % des personnes menstruées dans la tranche d’âge reproductive (de 15 à 49 ans) éprouvent des symptômes liés au SPM, 3 à 8 % éprouvant des symptômes si intenses qu’ils ont un impact négatif sur la qualité de leur vie quotidienne. Cette affection médicale porte le nom de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). (1* à 6*). L’âge de la reproduction correspond à la tranche d’âge où les personnes qui ovulent sont fertiles et peuvent tomber enceintes.
Le SPM peut être déroutant, parce qu’il englobe différents symptômes physiques, émotionnels et comportementaux uniques à chaque personne, sans possibilité de diagnostic définitif en laboratoire (1* à 8*). Ces symptômes comprennent notamment :
Sensibilité au niveau des seins
Maux de tête et migraines sévères
Envies d’aliments sucrés
Crampes
Irritabilité
Humeur dépressive
Fluctuations d’humeur sévères et intenses
Ballonnements
Acné
Fatigue
SPM – Causes hormonales
La recherche sur la cause fondamentale du SPM n’est pas concluante, car cette affection est souvent multifactorielle (1*, 8*, 10*). À la base, on pense que le SPM est attribuable à des changements hormonaux que les personnes menstruées subissent durant la phase lutéale du milieu à la fin du cycle. Il s’agit surtout d’une sensibilité individuelle aux fluctuations et aux effets biologiques de la progestérone et de l’œstrogène qui déclenchent les symptômes du SPM. (5*, 11* à 14*). Les personnes menstruées souffrant de SPM ont des niveaux hormonaux similaires à celles qui ne sont pas touchées par cette affection. Cela signifie que ce SPM n’est pas attribuable à un déséquilibre hormonal ni à des niveaux hormonaux anormaux, mais plutôt à une réponse anormale à ces changements hormonaux normaux. Autrement dit, certaines personnes menstruées peuvent présenter une tolérance moins élevée à la fois aux changements hormonaux et à la douleur associée à la phase lutéale du cycle menstruel en comparaison à celles qui ne souffrent pas du SPM (5*, 11* à 14*). Les contraceptifs hormonaux réduisent souvent l’intensité des fluctuations hormonales, mais c’est probablement là le mécanisme qui soulage certains symptômes du SPM. Ces données donnent encore plus à penser que les fluctuations hormonales sont probablement la cause du SPM plutôt que les niveaux absolus d’hormones.
L’œstrogène et la progestérone se succèdent pendant le cycle menstruel. L’œstrogène domine pendant la première moitié du cycle menstruel, soit la phase folliculaire. Après l’ovulation, l’œstrogène et la progestérone chutent brièvement. Cet état est suivi par un accroissement important et régulier de la progestérone et, dans une moindre mesure, par une augmentation de l’œstrogène du milieu jusqu’à la fin de la phase lutéale. La période juste après l’ovulation et quelques jours avant les menstruations peut s’avérer très difficile pour les personnes menstruées. C’est à ce moment que les hormones ovariennes fluctuent énormément et qu’elles sont à leurs niveaux les plus bas, une situation qui rend vulnérables les personnes présentant un seuil de tolérance plus faible (5*, 8*, 11*, 15*). Pour une description plus en profondeur de toutes les phases du cycle menstruel, Clue, un site Web et une application fournissant de l’information sur la santé menstruelle et reproductive, présente un article détaillé sur les phases du cycle menstruel.
Il arrive souvent que l’œstrogène, la progestérone et le cycle menstruel soient vilipendés et considérés comme ayant des conséquences négatives sur la « féminité » en raison des symptômes négatifs qui sont parfois ressentis.
L’œstrogène et la progestérone ne sont néanmoins pas des nuisances inhérentes à un cycle menstruel perturbé; les deux hormones sont impliquées dans plusieurs fonctions essentielles du corps. La progestérone et l’œstrogène sont des neurostéroïdes importants, ce qui signifie qu’elles peuvent influencer la chimie du cerveau et les signaux que le cerveau transmet. Elles peuvent altérer le métabolisme, les hormones associées au sommeil, l’utérus et les fonctions cognitives... et ce n’est que le début (4*, 8*, 11*, 16* à 18)! Les interactions des hormones ovariennes dans le corps sont très complexes et peuvent constituer un problème pour les personnes aux prises avec le syndrome prémenstruel. Par exemple, bien que la progestérone favorise un état de relaxation et de quiétude, elle est aussi un précurseur du cortisol, l’hormone du stress (11*). Les personnes sensibles aux effets des hormones et des fluctuations peuvent expérimenter une augmentation des niveaux de cortisol de base, ce qui peut alors influer sur le sommeil (particulièrement la mélatonine) et les sentiments d’anxiété (12*).
En raison de la nature multifactorielle du SPM, il existe une grande variété d’options de traitement. Celles-ci vont au-delà de la portée de cet article. Il est important de parler de vos symptômes et de vos expériences individuelles à un professionnel de la santé de confiance, afin de trouver le meilleur traitement pour vous soulager.
SPM – Causes sociologiques
Alors que votre médecin n’abordera que les causes hormonales du SPM avec vous, nous pensons qu’il est aussi important de discuter de la compréhension socioculturelle plus répandue des menstruations qui a un impact sur le SPM.
Au cours de la dernière décennie, la recherche a démontré que le SPM est un désordre occidental et qu’il dépend en partie de la façon dont les menstruations sont décrites et abordées dans une culture (1*, 19* à 21*). Les normes et les valeurs socioculturelles influencent la nature et la façon dont l’information est communiquée et s’il est approprié ou non de se pencher sur des sujets spécifiques (1*, 22). En occident, étant donné que les attitudes concernant les menstruations sont en grande partie négatives, les perceptions que les femmes ont d’elles-mêmes durant les menstruations et de leur cycle menstruel en général sont influencées négativement par celles-ci (22).
La désinformation et les stéréotypes négatifs sont véhiculés de plusieurs façons notamment dans les espaces publics (pairs et école) et les relations familiales (23*). Une étude a comparé un petit groupe de jeunes femmes s’identifiant comme des étudiantes de niveau collégial (âgées de 19 à 24 ans) en Amérique et en Inde à qui on a demandé si elles ont reçu de l’information concernant les menstruations et quel était le ton général des messages (23*). Les femmes indiennes ont indiqué obtenir des renseignements plutôt positifs ou neutres concernant les règles. Les seules informations négatives provenaient des magazines. Cela est en contraste direct avec les femmes américaines qui ont signalé recevoir de l’information négative de plusieurs sources, notamment les magazines, la culture populaire, l’école et les parents. Il est important de noter que les étudiantes américaines de niveau collégial ont indiqué que la majorité des sources négatives provenaient de parents de sexe masculin, notamment leurs pères (23*). De manière plus générale, les hommes comme les femmes croient souvent que les expériences positives dans la vie d’une femme proviennent de sources externes comme le style de vie et l’environnement, en comparaison aux expériences négatives qui sont attribuées à leur environnement hormonal interne et particulièrement à la phase prémenstruelle (22).
En dépit des différences culturelles concernant la compréhension des menstruations, des études plus récentes montrent que le SPM est une expérience globale pour les personnes menstruées (9*, 22 à 25*). Des cultures différentes pourraient ne pas avoir établi de diagnostics médicaux pour le SPM (et le TDPM) ou qualifié un ensemble de symptômes, mais une détresse prémenstruelle subjective est ressentie à l’échelle mondiale (26*). De plus, des symptômes spécifiques peuvent survenir plus ou moins fréquemment selon le contexte culturel (19*, 26*). Plusieurs cultures non occidentales rapportent une augmentation des symptômes physiques, y compris des gonflements et des douleurs abdominales (c.-à-d. des crampes) (19*, 24*, 26*). Dans une étude menée auprès de femmes du Pakistan provenant de trois villes différentes, 98,8 % d’entre elles n’avaient aucune connaissance de ce que sont le SPM ou le TDPM; cependant jusqu’à 79 % des participantes ont signalé souffrir d’au moins un symptôme récurrent. Quelque 69 % des femmes qui n’ont pas signalé de symptômes ont subi un effet négatif sur le plan de la performance au travail, des interactions sociales et des activités d’entretien ménager quotidiennes, y compris 8 % d’entre elles qui ont mentionné souffrir d’une atteinte importante sur le plan des activités quotidiennes (24*).
Des études suggèrent que celles qui possèdent peu de connaissances sur l’affection sont souvent plus enclines à accepter les symptômes comme étant normaux et à ne pas signaler ou faire part de préoccupations, et ultimement, à ne pas chercher à se faire soigner ou à se soulager (24*, 25*). Ainsi, il est important pour les médecins d’être conscients de la façon dont la culture d’un individu peut influer sur sa compréhension des symptômes, et d’adopter une approche holistique adaptée aux soins de santé. C’est donc dire que les médecins doivent toujours collaborer avec leurs patientes pour d’abord cerner leur niveau de connaissance et toute perception préconçue des menstruations et des symptômes liés à l’inconfort menstruel. Il s’agit d’un aspect critique des soins axés sur le patient qui doit été privilégié.
Dans le monde occidental, le SPM a traditionnellement été ignoré et normalisé auprès des personnes menstruées, et plusieurs jeunes ont été informés que la survenue d’un éventail de symptômes inconfortables avant les menstruations était prévisible, tolérée et même dissimulée (19*). Les premières publications qui traitaient du SPM en 1931 ont souligné à quel point « il est remarquable que si peu d’attention n’a été portée sur le fait que ces désagréments se produisent non seulement durant les menstruations, mais encore plus fréquemment, de manière moins spectaculaire, durant les jours avant le début du flux menstruel » (27*). Ce n’est qu’au vingtième siècle que le SPM a été reconnu comme une affection méritant une attention médicale plutôt qu’une caractéristique « hystérique » inhérente aux femmes qui devrait être refoulée et dissimulée. Le document conclut que la promotion d’images positives concernant les menstruations a failli. Le symbolisme menstruel est présent dans plusieurs cultures, mais celui-ci porte souvent sur la façon dont les règles peuvent être dommageables, malpropres et qu’elles rendent les personnes menstruées moins compétentes ou moins attirantes sexuellement (22). Il y a en effet un préjugé intrinsèque qui veut que les personnes menstruées soient exagérément émotives en raison de leurs organes reproducteurs (19*, 22). Cette compréhension et cette rhétorique ne tiennent pas compte des contextes sociaux et culturels qui sont des facteurs très importants.
Des études épidémiologiques montrent que les femmes blanches de plusieurs pays sont plus susceptibles de souffrir d’un SPM et d’un TDPM en comparaison à des femmes racialisées, notamment des Asiatiques de l’Est, des Asiatiques du Sud, des Afro-Antillaises et des Afro-Américaines (19*, 28* à 31*). Ces constatations contredisent les recherches actuelles qui démontrent que les patientes de race noire rapportent souvent souffrir davantage que les patientes de race blanche, ce qui ne se reflète pas dans le niveau de traitement médical approprié que les minorités racialisées reçoivent (32* à 34*). Dans ce cas-ci, les statistiques épidémiologiques sont manifestement trompeuses. Les femmes de race blanche présentent-elles réellement un risque accru de SPM et de TDPM ou sont-elles plus susceptibles d’être diagnostiquées comme souffrant de symptômes de SPM ou de signaler ceux-ci en comparaison à leurs homologues racialisées? Il existe de nombreuses preuves qui démontrent que les femmes racialisées et autochtones sont sous-diagnostiquées et sous-traitées pour plusieurs affections douloureuses en raison de la discrimination raciale au sein du corps médical. Les femmes de race noire sont par exemple sous-diagnostiquées aux États-Unis et privées de traitement médical pour l’endométriose en raison d’un stéréotype inadéquat qui veut que cette condition soit plus fréquente chez les femmes de race blanche (35*). Par conséquent, plusieurs femmes noires n’ont pas reçu de traitement adéquat pour des douleurs chroniques qui ont eu une incidence négative sur leur qualité de vie (35*, 36*).
Par conséquent, il est important de se rappeler que bien que des rapports objectifs semblent démontrer une incidence accrue du SPM et du TDPM et des symptômes qui y sont associés chez les femmes blanches, cette information et ces préjugés peuvent facilement mener à des traitements et des soins de santé inappropriés à l’égard des femmes racialisées qui présentent déjà un risque accru en matière de santé.
* Ces sources ne précisent pas l’identité de genre des femmes qui ont participé à l’étude. L’historique de la participation nous amène à croire que seules les femmes cisgenres ont été incluses.
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Avis de non-responsabilité relatif à la recherche
La majorité des recherches effectuées sur le SPM ne recueillent pas d’information sur le genre. Les personnes transgenres ou de différents genres peuvent éprouver des symptômes associés au syndrome prémenstruel qui peuvent différer de ceux de leurs homologues cisgenres. Les personnes transgenres et de différents genres souffrent d’une oppression systémique et de violence quotidienne qui contribuent à accroître le risque de souffrir de problèmes de santé, notamment de maladies mentales et cardiovasculaires. Le cycle menstruel (CM) est souvent considéré comme un cinquième signe vital, ce qui signifie qu’il est un indicateur de santé important chez les personnes qui ont des menstruations. Considérer la santé hormonale ovarienne à l’aide d’un cadre multidimensionnel constitue un point critique à sa compréhension et à la représentation de cette expérience unique en matière de santé de ces groupes vulnérables. L’utilisation d’une approche multidimensionnelle démontrerait comment les inégalités dans les soins de santé et les facteurs de stress dans l’environnement peuvent influer sur les expériences en matière de SPM au sein de différentes populations.
Les êtres humains, particulièrement ceux au sein de la communauté scientifique, ont tendance à catégoriser et à créer des limites et des étiquettes. Les étiquettes peuvent être utiles pour le diagnostic du SPM et des anomalies du CM; nous devons néanmoins reconnaître que le CM est un phénomène complexe qui comporte plusieurs défis et occasions de se réjouir, et que le SPM englobe un vaste éventail de symptômes et d’expériences qui seront uniques à chaque individu. Le SPM se manifeste différemment d’une personne à l’autre. Les personnes menstruées méritent d’être traitées d’une manière plus holistique en tenant pour acquis que cette affection est vécue mondialement et qu’elle a des impacts importants sur la qualité de vie et la santé en général.
Note sur la recherche actuelle et le SPM
Certains chercheurs utilisent le terme périmenstruel plutôt que prémenstruel parce que le SPM comprend des symptômes, particulièrement les perturbations de l’humeur, qui sont ressentis durant les menstruations et aussi la phase prémenstruelle. À titre d’exemple, après avoir procédé à l’analyse de données provenant de 47 études, un groupe de chercheurs disséminés au Canada a conclu que l’humeur négative ne se limitait pas à la phase prémenstruelle : elle se poursuit ou se manifeste souvent durant les menstruations (37). Cette information valide les symptômes ressentis par plusieurs personnes menstruées qui, parmi d’autres manifestations symptomatiques, se sentent d’humeur maussade durant les menstruations.
Par contre, à la déception de plusieurs, les études sont aussi plus enclines à inclure davantage de points négatifs par rapport à l’humeur que de points positifs. Lorsqu’on demande aux participantes de signaler leurs symptômes, ceux-ci sont habituellement plus négatifs que positifs. Cela suppose que depuis le début ces phases du CM sont spécifiquement associées à de l’inconfort et de la négativité. Cela ne dépeint pas l’ensemble des fluctuations de l’humeur et la variabilité au cours du CM et perpétue l’idée que le CM est généralement une expérience négative. Ces études invalident aussi le sentiment des personnes conscientes de leur CM qui perçoivent et vivent ce phénomène de manière plus positive.
Un autre enjeu de la recherche sur le CM est attribuable au fait que l’on utilise rarement des échantillons de participants véritablement aléatoires. Des échantillons de convenance de femmes titulaires d’un diplôme postsecondaire et d’infirmières demeurent la source privilégiée. Un échantillonnage de convenance est une méthode voulant que les chercheurs collectent des données auprès d’une population en particulier (c.-à-d. des femmes provenant d’une université ou d’une institution spécifique) parce qu’il est plus facile de procéder de cette façon. Cette méthode fausse les données et n’est pas représentative de bon nombre de groupes; par conséquent, les résultats ne peuvent pas être généralisés avec certitude. Les collèges et les universités sont souvent étroitement liés à un statut socioéconomique qui peut être stratifié encore plus en fonction de la race et de l’identité de genre. Comme cela a été mentionné précédemment, ces groupes de femmes sont plus susceptibles de vivre des expériences différentes en matière de SPM en raison des contextes culturels et sociaux.
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